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Merveilleux livre que ces « Dernières nouvelles du labyrinthe » publié aux éditions la Mesure du possible. Jacques Raket rassemble ici vingt et une nouvelles au thème récurrent : le labyrinthe. Émanations littéraires aux styles très divers (du polar à la SF en passant par la biographie), ce recueil ne manque ni d’humour ni d’érudition. Chaque nouvelle s’accompagne d’une recherche graphique et de notes d’un grand intérêt. Jacques Raket connaît son affaire: depuis dix ans il se consacre aux dédales. Il nous livre donc ici une partie de son savoir sous une forme hybride qui fait correspondre avec bonheur fond et forme. Objet brillant aux milles facettes, aux frontières incertaines, cabinet de curiosités littéraires qui n’est pas loin de l’univers d’un Hugo Pratt. Mille voyages, mille personnages, mille rencontres, parmi lesquels le lecteur saura (re)trouver son chemin.

Jacques Raket
Dernières nouvelles du labyrinthe

Ed. La Mesure du possible

Hommes entre eux

Deux hommes ont aimé la même femme. Tous deux dans la cinquantaine. L’un vit à Toulouse, gravement malade, il est en train de tout perdre. L’autre vit en Ontario, au milieu de nulle part, il est chasseur. C’est là, dans les solitudes glacées de l’hiver canadien qu’ils se rencontreront, cerclés par la tempête, dans un huis clos presque sans mots. Blanc neige, rouge sang. Au fil du temps qui passe, les choses de la vie se décantent, et reste l’essentiel. Ce qu’on a aimé, la nature à laquelle on appartient, le corps qui rappelle son existence, le sexe, la vie et la mort.
Les romans de Jean-Paul Dubois sont très masculins, et très contemporains. Celui-ci pourrait faire penser à Jim Harrisson, mêmes forces, mêmes grands espaces, même Amérique. Quoique très français, -on se souvient du magnifique Une vie française-, c’est un homme de l’Ouest.

Hommes entre eux, par Jean-Paul Dubois, Editions de l’Olivier.

La nuit

Sortie en poche du texte fondamental d’Elie Wiesel, survivant du camp d’Auschwitz où il fut déporté à 15 ans, prix Nobel de la paix en 1986 et infatigable témoin de l’Holocauste. « La nuit » est son premier livre, publié en 1958. Il ressort dans une nouvelle édition avec une nouvelle préface de l’auteur. Outre le récit tragique de la déportation, de la séparation familiale et du camp, Wiesel questionne la dignité de l’Homme confronté à l’horreur absolue. La nuit est en ce sens un livre universel.
Hemmingway place à l’entrée de son plus beau roman cette phrase de John Donne : « La mort de tout homme me diminue, parce que je suis solidaire du genre humain. Ainsi donc n’envoie jamais demander : pour qui sonne le glas ; il sonne pour toi » C’est au nom de cette universalité, de cette compassion nécessaire qu’il faut lire ou relire le livre de Wiesel.

La Nuit
Nouvelle édition
Préface d’Elie Wiesel,postface de François Mauriac
Collection « double », Minuit