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Lawrence Miller enseigne à l’Université Arthur Clay, près de New York. Son quotidien, marqué par l’absence de sa femme et la croisade académique menée contre le harcèlement sexuel, se trouve bientôt troublé par d’étranges événements : un coup de téléphone donné de son bureau en pleine nuit, un marque-page qui se déplace tout seul, des fichiers qui disparaissent de son ordinateur, etc. Autant de mystères qui le projettent peu à peu dans un profond délire de persécution. Tous ces phénomènes seraient-ils donc l’ouvre d’un homme malveillant qui l’épie et se cache la nuit dans son propre bureau ?
Comme Miller se met à dérailler et amorce une complète désintégration de sa personnalité, le lecteur est pris dans un « piège fictionnel » particulièrement virtuose.

L’homme licorne
James Lasdun
Gallimard
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pierre Charras

Quatre femmes se racontent, au plus fort de la guerre, à la frontière entre les parties musulmane et chrétienne de la ville de Beyrouth.
Liliane, chrétienne, voit son mari, musulman laïc, se détacher d’elle. Warda, séparée d’un homme qui lui volera sa propre fille, traîne son désespoir et sa peur en se réfugiant dans le mysticisme. Camillia connaît Pierre depuis l’adolescence. Elle est druze, il est chrétien, et la mort les sépare. Elle émigrera à Londres, avant de revenir dans cette ville détruite où elle sera hébergée par Maha, la dernière du quatuor, qui n’a plus que son appartement comme refuge. Destins de femmes, quotidien d’un quartier déchiré par les combats, où les seules issues sont la mort ou l’exil.à moins que, tout simplement, on ne choisisse de rester.
La guerre appartient au monde des hommes, les femmes n’y ont pas de place.

Ville à vif
I.H. Younes
Verticales
Traduit de l’arabe par Valérie Creusot

Un professeur émérite de littérature médiévale s’apprête à recevoir un prix prestigieux qui signe en même temps sa mise à la retraite. L’occasion pour lui de revenir sur ce qui, à son insu, revêt une importance inattendue : la place de l’amour véritable mais aussi le rôle de la culture, de la transmission, des plaisirs de la table et de lit, en particulier avec l’éminence blonde Myrna. Sous le portrait d’un vieil égoïste, le dernier roman de Montalban apparaît comme un testament philosophique, pétri de facéties et de vérités profondes, sur des valeurs essentielles telles que la responsabilité et l’engagement.

Erec et Enide
Manuel Vazquez Montalban
Seuil
Traduit de l’espagnol par François Maspero