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Dans le Londres des Swinging sixties, Harry Starks, gangster sans peurs mais bourré de reproches, Mad Harry pour les intimes du Milieu, se laisse découvrir à travers les récits de cinq personnages hauts en couleur qui croisent malencontreusement – pour eux – son chemin. Rackets, drogue, chantages, extorsions, combines, arnaques en tous genres : voilà le business de Harry Starks et de son gang.

Monté comme une longue suite de cinq nouvelles, Crime Unlimited balance le lecteur dans l’ambiance particulière du Londres mal famé des sixties. Description magistrale d’une époque en pleine mutation qui voit passer les mods et les hippies. C’est que l’ambiance chez Jake Arnott compte autant, sinon plus ici, que l’intrigue. On notera ce délectable passage où deux seconds couteaux de Harry, vendus aux flics lors d’un braquage, parviennent à s’en sortir grâce à l’hystérie que provoquent les Stones à Heathrow, au retour d’une tournée aux States. Crime unlimited se balade de bars en boites, de boites en parties fines, de bastons en poursuites de bagnoles !

Crime unlimited est le premier volet d’une trilogie consacrée à la pègre londonienne qui se poursuit avec Crime song, la ballade de Billy Porter , paru en grand format en 2003 (Ed. du Marais). Le troisième volume, True crime, l’ombre de Harry Starks , vient de paraître en grand format aux éditions du Marais. Trois romans liés mais indépendants, des Swinging sixties à nos jours. De futurs classiques.

Jake Arnott
Crime unlimited
10/18

Aux éditions de la Découverte, collection « Culte Fictions » parution de A la morgue et autres histoires noires . Ce volume clôt la réédition des nouvelles de D.H. entamée en 2002 avec deux volumes publiés en 10/18 (Histoires de détective, volumes 1 et 2) et poursuivie en 2004 avec Sam Spade et autres histoires de détectives (Collection « Culte Fictions » également). Les six recueils « historiques » sortis entre 87 et 88 étaient épuisés depuis longtemps.

Les dix nouvelles publiées ici, essentiellement datées des premières années d’écriture, ne manquent certainement pas d’attrait : on y trouve des textes moins célèbres dont la tonalité est davantage sociale que purement policière. Ces textes étonneront donc par leur originalité même si on y trouve déjà les fameuses caractéristiques de la « Hard boiled school » , l’école littéraire des « durs à cuire » : scènes réalistes et vrais dialogues de rue.

Dashiell Hammett
A la morgue…
La découverte

Premier roman de Michael Simon, Dirty Sally est aussi le nom de code donné par les flics d’Austin au corps d’une jeune fille démembrée découverte dans un fossé. Quand quelques jours plus tard les morceaux manquants parviennent chez différents notables d’Austin, Danny Reles, le genre flic de bien en quête de rédemption et de revanches, se voit contraint d’élucider l’affaire pour échapper au licenciement. Il faut dire qu’il traîne une sale dépression depuis la mort de son coéquipier (et ami) qui s’est tué dans un accident plusieurs mois auparavant. Entre corruption, pouvoir et violence, Dirty Sally nous plonge dans le Texas des années 80, un petit goût de l’Amérique du pire.

Un polar dégoulinant d’excellente facture, dans la lignée -et sous le parrainage- de James Ellroy.

BIO :

Ancien acteur, aujourd’hui dramaturge, Michael Simon a également travaillé cinq années en tant qu’officier chargé du contrôle judiciaire au Ministère de la justice d’Austin. James Ellroy a déclaré que Michael Simon avait fait pour le Austin des années 80 ce qu’il avait lui-même entrepris pour le Los Angeles des années 50 : » décrire un monde sans foi ni loi, et particulièrement dangereux – surtout pour les flics « . C’est sans doute pour cela qu’Ellroy en a fait son poulain et soutient autant ce jeune auteur prometteur qui s’est retrouvé sur les listes de best-sellers dès son premier roman. (pour la bio : www.DECITRE.FR)

Michael Simon
Dirty Sally
Flammarion