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Piscine MolitorLe 23 juin 1959, Boris Vian se baigne à la piscine Molitor à Paris et mourra dans quelques minutes. Depuis toujours, il est sujet à de graves problèmes cardiaques et il s’est persuadé que faire un peu de nage en apnée lui est bénéfique. Il se souvient des étapes de sa vie: les bouts-rimés avec son frère au bord de la mer, la ruine de ses parents suite à la crise boursière de 1929, sa rencontre et son amitié avec un futur prodige prénommé Yehudi, bien plus tard la création d’une pseudo-confrérie réunissant une bande de joyeux drilles, adeptes de toutes formes d’esprit se retrouvant autour d’une passion commune pour le jazz… Un bien bel hommage graphique au moment de la commémoration du cinquantenaire de la mort de l’artiste français.

Cailleaux et Bourhis, Piscine Molitor, Dupuis Aire Libre, 2009.

L’encre du passéA la façon d’un road-movie à travers le Japon médiéval, voilà une magnifique histoire d’amitié et de transmission. Môhitsu, calligraphe errant d’un village à l’autre, rencontre Atsuko, jeune fille espiègle chez qui il remarque très vite un don pour la peinture. Il décide de l’emmener avec lui à Edo pour qu’elle y fasse son apprentissage. Au cours du voyage, un lien profond se noue entre le calligraphe et la jeune peintre. Le petit prodige développera son don dans l’harmonie et Môhitsu trouvera la force de surmonter les épreuves du passé et de retrouver l’inspiration.

Maël et Bauza, L’encre du passé, Dupuis Aire Libre, 2009.

Mon frère, le fouSeul un fou de Bassan, qui le suit jour et nuit et lui indique les meilleures zones de pêche, est le témoin de la vie de Gael. Un jour, pendant que son rival de frère Joël succombe aux charmes d’une jolie vacancière, sa mère le convoque pour lui annoncer sa fin imminente et faire de lui seul son héritier… Les héros de cette histoire fouettée par les embruns ont un rapport profond et intime à l’océan. Les thèmes abordés (l’absence du père et les non-dits familiaux, le désamour et la jalousie) ont déjà été visité plus d’une fois mais la poésie qui émane de la narration et en particulier du dessin emportent largement l’adhésion.

Sera, Mon frère, le fou, Futuropolis, 2009.