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Deux ans après la mort de son père, la mère de Lydia Flem décède entraînant un flot de sentiments contradictoires entre soulagement et amertume, colère et tendresse pour cette mère qui d’un coup a cessé de lui faire des reproches pour accueillir la fin dans les bras de sa fille. Après, il faut vider la maison. « Jadis, écrit Lydia Flem, la mort était une expérience qui se vivait au sein d’une communauté, la religion et la coutume dictaient des gestes, soutenaient l’endeuillé mais aujourd’hui le deuil appartient au seul enclos de la vie privée. » Et ce mot, vider recouvre soudain un acte terrible qui renvoie au passé de ses parents qu’une solution finale a tenté de liquider. Sera-ce au tour de la fille de faire disparaître toute trace, ou lui incombe-t-il de tout garder, d’emmener chez elle la maison de sa mère ? Chacun se reconnaîtra dans ce récit où le cocasse dispute à l’émotion et l’envie de fuir le désir de tout conserver.

Lydia Flem
Comment j’ai vidé la maison de mes parents
Seuil