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DibieChichery en Bourgogne, le village dont il est question dans cet ouvrage, c’est aussi, mutatis mutandis, les environs de Waterloo ou Braine-l’Alleud en Brabant : d’anciens espaces ruraux, situés en bordure de ville, et qui connaissent selon l’auteur une des plus grandes mutations de leur histoire millénaire , qu’on désigne sous un vocable très clair, la « rurbanisation ». C’est l’irruption de la ville à la campagne, la désocialisation au profit de l’habitat individuel et autocentré, la dilution de l’espace par le règne de la voiture. Et finalement la « déculturation » de populations entières sans que les valeurs évanouies trouvent un substitut, sinon peut-être la consommation, maîtresse de nos têtes.

Pascal Dibie est anthropologue. Il avait déjà consacré un ouvrage à son village en 1979. Son entreprise est passionnante. Il rend visite à ses concitoyens et les fait parler d’eux-mêmes. En même temps, s’interrogeant sur son propre parcours et faisant référence à ses maîtres en formation, il trouve une forme de récit qui s’insère admirablement dans la très belle collection « Terre Humaine ».

Il ne serait pas inutile que les candidats aux élections locales, comme les communales par exemple, lisent cet ouvrage. Très instructif.

Pascal Dibie
Le village métamorphosé Editions Plon, collection Terre Humaine

Vincent Van gogh mourut le 30 juillet 1890, suivi en janvier de l’année suivante par son frère Théo. Vingt-trois ans plus tard, en 1914, le corps de Théo était ramené par sa veuve à Auvers-sur-Oise pour être inhumé aux côtés de Vincent. Tant il semblait naturel que la proximité des deux frères dans la vie dût se prolonger dans la mort. Ils étaient proches en effet. Et si le génie de Vincent occulta quelque peu le personnage de Théo, simple marchand des peintres morts et trop peu des vivants , ce livre très beau au ton si juste tente de restituer la parole de ce jeune frère, cet ami, ce compagnon.

C’était mon frère (récit)
Judith Perrignon
L’Iconoclaste
(chroniqué septembre 2006 – paru mai 2006)

Ascanio Condivi fut l’élève de Michel-Ange. Du vivant de son maître, il recueillit ses confidences et publia cette biographie qui, aujourd’hui encore, fait référence, aussi bien pour les chercheurs que pour les amateurs. Les Editions Climats la rééditent avec bonheur, annotée avec intelligence et érudition par un spécialiste de l’artiste protéiforme que fut Michel-Ange.

Le disciple Condivi reste humble. Il est le « témoin émerveillé d’un miracle qui le dépasse comme il dépasse quiconque ». C’est Condivi qui écrit, c’est Michel-Ange qui parle.

Vie de Michel-Ange
traduit de l’italien (Renaissance) et annoté par Bernard Faguer,
Ascanio Condivi
Climats