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banvillelumireetoiles-mortesLes critiques comparent John Banville à Nabokov, et ils ont raison. Il y a chez cet auteur, un style, une ironie, une finesse et une culture d'une rare élégance. Sans cesse, il explore la mémoire et ce qui, du passé, résonne dans le présent, enjolive ou fait mentir le souvenir.
Le narrateur, un vieil acteur, évoque pour lui seul son initiation sexuelle, à quinze ans, par une femme qui avait l'âge de sa mère, et le miroitement des détails qui lui reviennent. Confusion des sentiments, qui éclaire ce qu'il n'avait pas vu. Parallèlement, on lui demande de jouer le rôle d'un avatar du belge Paul De Man, critique littéraire structuraliste, ami de Derrida, dont on a découvert après sa mort, les écrits antisémites. Un homme qui, peut-être, à joué un rôle dans la mort de sa fille...
Pénétré de mythologie grecque, John Banville, met en scène ses personnages et voit comment ils se débrouillent, sous l'oeil « des Dieux jaloux » de bonheur ou de leurs velléités.

John Banville : La lumière des étoiles mortes, traduit de l'anglais par Michèle Albaret-Maatsch,360p, Laffont 2014.