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Plongée vertigineuse dans le New-York des années 80, « Trente ans et des poussières » explore le monde dans lequel évoluent Russel, un éditeur en vogue, et Corrine, son épouse courtière en bourse.
Couple branché des eighties triomphants, modèle du genre mariant l’art et l’argent, presque sages au sortir de la jeunesse. Loin, très loin des années 70 et de ses excès : « Quand je pense que je passais des nuits blanches, rien que pour m’amuser », se souvient un des protagonistes. Tandis qu’un autre lui rétorque « C’est plus amusant quand c’est pour le fric ! » Reagan et le dieu Dow Jones ont pris le pouvoir. Roman d’une génération, » Ces nouveaux venus, ces gosses, la classe quatre-vingt, (…) des opportunistes qui n’avaient ni le sens de l’histoire ni le respect des institutions (…) des gosses en bretelles prêts à ouvrir le feu sur quiconque se dressait entre eux et leurs désirs du moment ». Au fil des brefs chapitres et des quelques cinq cents pages qui constituent le roman, cette chronique se déroule avec style et grande maîtrise en suscitant un véritable plaisir de lecture, plein de l’affection que nous fait ressentir l’auteur pour Russel et Corinne, créatures ambiguës, tout à la fois odieuses et attachantes, mues par de nouvelles certitudes et pourtant agitées par le doute.

Jay McInerney
Trente ans et des poussières
Points

pour info, les éditions de l’Olivier viennent de publier, du même auteur, « La belle vie » où l’on retrouve quinze ans plus tard Russell et Corrine.

Présentation de l’éditeur :
« Nous sommes le 10 septembre 2001. Dans quelques heures, le monde va basculer dans l’horreur. Cette horreur, Jay McInerney se garde bien de nous la montrer. Ce livre n’est pas le roman du 11-Septembre. Il nous parle de ce qui se passe après, quand l’onde de choc de l’attentat du World Trade Center vient percuter des millions d’existences. Une étrange atmosphère se répand, mélange de chaos et de responsabilité collective, d’angoisse et d’euphorie. L’impossible est devenu possible. Désormais, tout peut arriver. Corrine fait du bénévolat sur le site de Ground Zero. Elle y rencontre Luke. C’est le début d’une passion qui, elle aussi, va tout balayer sur son passage. Dans cette ville qui ne ressemble plus à rien, sinon, peut-être, au Londres de La Fin d’une liaison, ils cachent leurs amours clandestines, au point d’oublier ce qui les entoure : le fric, le toc et le chic du milieu auquel ils appartiennent, l’érosion des sentiments, le poids des habitudes. Jusqu’au moment où… On retrouve dans ce livre tout ce qui a fait de Jay McInerney un des écrivains les plus brillants de sa génération : l’humour, la légèreté, l’élégance, et cet art de croquer avec férocité la comédie sociale, à une époque où tout le monde rêve de devenir riche et célèbre. Avec, en plus, une touche de gravité, un zeste de mélancolie qui donnent à ce roman magnifique une couleur plus sombre, à laquelle Jay McInerney ne nous avait pas habitués. »