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Vladimir Horowitz est cet immense pianiste, né en Ukraine en 1903, décédé à New York en 1989, spécialiste du répertoire romantique, et connu, entre autres, pour ses interprétations fameuses de Rachmaninoff et de Liszt. Au Conservatoire de Kiev, dans sa jeunesse, il devait avoir pour condisciple un certain Dimitri Radzanov que l’exil mena à Montrouge, dans la banlieue parisienne, où il mena en quelque sorte une double vie. Le jour à travailler dans le vinyl chez Pathé Marconi ; le soir, chez lui, à se mesurer au piano avec Horowitz. Car Dimitri était un brillant pianiste lui aussi, peut-être même plus brillant que son rival, mais personne n’en a jamais rien su. D’un côté un looser , de l’autre une star . A l’inverse de leur vie privée, difficile mais tendre pour l’un, torturée et douloureuse pour l’autre. Quelle est la part de roman et de récit dans cette vie racontée par le fils de Dimitri ? C’est évidemment le privilège du romancier de raconter des vies parallèles, partiellement imaginées d’ailleurs, l’univers de chacun étant investi par les personnages réels ou fictifs rencontrés au fil de l’existence, et avec lesquels on se mesure. L’auteur, Alexis Salatko avait déjà tenté cet exercice avec l’écrivain(e) Flannery O’Connor dans Milledgeville, sanctuaire des oiseaux et des fous paru chez Fayard en 2004.

Alexis Salatko
Horowitz et mon père
Fayard