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Source : LALIBRE.BE

" L'Association des éditeurs belges (ADEB) vient de publier ses chiffres annuels. Secteur porteur de l'édition, la littérature jeunesse grandit chaque année. Focus.

Au lendemain de l'incontournable sortie du sixième (et séduisant) tome des aventures du plus célèbre de tous les sorciers, force est de constater que la littérature jeunesse a le vent en poupe. Joli coup du sort, diront certains. Pas sûr. Bien qu'il représente plus de 10pc du chiffre d'affaires de la branche jeunesse de la maison Gallimard, Harry Potter n'est pas encore assez fort pour doper complètement les ventes d'un secteur qui, d'année en année, ne cesse de se développer et qui, surtout, assure une grande diversité.

Peu de chiffres précis existent malheureusement en Belgique mais il semble, selon Simon Casterman, que l'on puisse se baser sur le marché français, lequel grossit d'environ 7pc par an. Malgré la disparition, ou la fusion, de la majorité des maisons d'édition jeunesse chez nous, le livre pour enfants représente 8 à 10pc des achats - à ne pas confondre avec les 4pc de production seulement - et pourrait se montrer plus présent suite à la réinsertion du livre scolaire, et parascolaire, à l'école.

Rappelons qu'avant les fusions et disparitions, le livre jeunesse était le premier en importance après le scolaire. Actuellement, il pèserait 18 millions d'euros sur les 232 millions d'euros du marché total du livre dans notre petit pays. Ces chiffres datent de 2003 étant donné qu'exceptionnellement, faute de budgets, l'enquête Lentic du Service de la promotion des lettres n'a pu être réalisée cette année. Petit incident de parcours. Tout devrait être rétabli l'an prochain avec la diffusion des données pour 2004 et 2005.

Impalpable

Bien qu'intéressantes, les données livrées par l'ADEB ne sont pas complètes non plus puisqu'elles ne reprennent que les confidences de ses 86 membres sur environ 120 éditeurs belges. A l'heure actuelle, il n'existe donc pas de vision globale du monde de l'édition en Belgique. Quoi qu'il en soit, les données présentées dans le rapport de l'activité économique des éditeurs membres de l'ADEB pour l'année 2004 sont représentatives et donnent le pouls d'un secteur en hausse.

Photographie annuelle de la production éditoriale des membres de l'Association - en Belgique et à l'exportation - ces statistiques ne donnent pas non plus une image de la consommation du livre en Belgique et ne permettent pas d'évaluer la taille du marché. Toujours est-il que l'ADEB affiche un chiffre d'affaires global de production de ses membres, toutes langues confondues, de 254,7 millions, soit plus 12pc par rapport à 2003. En langue française, le chiffre atteint 154,5 millions et représente une augmentation de 14,6pc, à prendre avec des pincettes. Selon Marc Minon, chercheur au Lentic, les raisons de ces augmentations émanent de secteurs peu représentatifs tels que la BD - mangas produites en Belgique mais écrites au Japon - l'édition professionnelle, le livre scolaire, qui s'exporte bien et, plus marginalement, progresse chez nous suite aux initiatives des pouvoirs publics et autres faisant qu'une fois de plus, les chiffres ne sont pas à prendre à la lettre.

© La Libre Belgique 2005

LE SITE WEB DE L'ADEB

SUR LE WEB :

ARTICLES ET DOSSIERS GENERALISTES
Dossier Lire
"L'or de la rentrée" ***

Evene.fr (tout savoir sur la RL2005)
"663 invitations" (article de la Libre)
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Revue de presse : la bibliothèque universelle de Google

L'ATELIER 08/2005
La bataille du livre sur Internet a commencé. Décembre 2004 : lancement de Google Print , dont le but est de numériser et de mettre en ligne le maximum d'ouvrages détenus dans les bibliothèques partenaires du projet. Avril 2005 : à l'initiative de Jean-Noël Jeanneney, président de la Bibliothèque Nationale de France (BNF), un projet européen de numérisation des livres, alternatif à Google Print commence à prendre forme.
Organisant le premier débat public entre le président de la Bibliothèque Nationale de France (BNF), et le directeur général de Google France, Mats Carduner, l'Atelier a souhaité vous proposer un dossier spécial sur les enjeux de cette nouvelle bataille du livre sur Internet : Y aura-t-il une prédominance du regard anglo-saxon sur la Culture diffusée sur Internet ? La façon d'accéder au savoir va-t-elle être bouleversée ? Comment devront évoluer le métier des bibliothécaires et des éditeurs ?

Au-delà de la polémique, voici dans ce dossier spécial quelques réponses à ces questions avec un rappel des faits, un premier test sur Google Print , une analyse et un point de vue sur les enjeux du débat, ainsi qu'une description des projets alternatifs.

SUITE DU DOSSIER réalisé pour l'Atelier par Jean de Chambure

LE FIGARO.FR du 15/8/2005
"Pas facile de concurrencer Gutenberg ! Google a annoncé vendredi soir qu'il suspendait temporairement son opération de numérisation de 15 millions d'ouvrages, un projet de bibliothèque universelle accessible via Internet que le numéro un mondial des moteurs de recherche n'hésitait pas à comparer à la découverte de l'imprimerie.
Responsable du programme, Adam Smith s'est fait très diplomate : «Comme pour beaucoup d'idées ambitieuses, Google Print a provoqué un débat et des discussions saines. Et nous avons écouté.»
Depuis sa présentation à la Foire de Francfort, en octobre 2004, l'ambition pharaonique de la «dot com» californienne - un investissement de plus de 150 millions de dollars - a de fait provoqué un tollé planétaire. Auprès des intellectuels d'abord, effrayés par cette OPA sur la culture. Auprès des gouvernements européens ensuite, décidés à lui opposer un contre-projet «au nom du respect de la diversité culturelle». Enfin et surtout auprès des maisons d'édition, vent debout à l'idée que la star de la nouvelle économie s'affranchisse des règles du droit d'auteur.

Ce sont les éditeurs qui ont réussi à faire plier le très populaire moteur de recherche. Pour un temps du moins. Pendant trois mois, Google s'est engagé à ne plus scanner les oeuvres récentes soumises à droits d'auteur. Le temps pour les ayants droit de faire part de leur éventuel refus. Ils pourront «nous dire quels livres ils préféreraient que nous ne scannions pas si nous les trouvions dans une des bibliothèques», a expliqué Adam Smith. Cette magnanimité n'a pas suffi à calmer le jeu. Tout en se déclarant «heureuse», l'Association des éditeurs américains a dénoncé une démarche dans laquelle il revient au propriétaire de droits d'auteur de faire respecter la loi face au contrefacteur : «C'est faire marcher sur la tête la législation.»
Fort d'une valorisation boursière de 85 milliards de dollars, plus que triplée depuis son introduction au Nasdaq en août 2004, le géant de l'Internet ne devrait pas baisser la garde pour autant. L'immense chantier se poursuit sur les oeuvres tombées dans le domaine public. Les bibliothèques des universités d'Oxford, de Harvard ou de Stanford ont notamment signé un accord. Et Google ne désespère pas d'associer à son catalogue les petits éditeurs.

En échange, l'entreprise propose de créer des pages propres à chaque livre avec, pourquoi pas, un lien direct pour l'achat du titre en question. «Ce que nous faisons est légal au regard des principes de la liberté d'usage», prévient Adam Smith. De fait, les internautes n'ont accès qu'à un résumé de l'ouvrage, un bandeau publicitaire les aiguillant vers des librairies en ligne. Certains éditeurs souhaiteraient une part du gâteau. Aux Etats-Unis, le marché de la pub sur Internet explose. Le chiffre d'affaires de Google est passé de 651 millions de dollars au premier semestre 2004 à 1,25 milliard un an plus tard. Les enjeux de la Babel numérique ne sont pas que culturels."

LEMONDE.FR du 15/8/2005
Réagissant à l'annonce par la société Google de la suspension de la numérisation des ouvrages sous copyright (Le Monde daté 14-15 août), le président de la Bibliothèque nationale de France, Jean-Noël Jeanneney a salué "la sagesse de Google, qui a tenu compte d'un certain nombre d'observations, venues notamment d'Europe". Google avait entrepris de numériser les fonds de plusieurs grandes bibliothèques universitaires américaines (Harvard, Stanford) ou britannique (Oxford), dans le cadre du projet Google Print, afin de constituer une bibliothèque virtuelle. Face à l'opposition croissante des éditeurs américains, la firme de Mountain View (Californie) a annoncé, vendredi 12 août, sur son site qu'elle suspendait jusqu'en novembre la numérisation des ouvrages sous c! opyright. Elle propose aux éditeurs de lui faire part de la liste des ouvrages qu'ils ne souhaitent pas voir numériser. L'Association of American Publishers par la voix de sa présidente, l'ancienne représentante démocrate du Colorado, Pat Schroeder, a d'ores et déjà rejeté cette offre.

Ce différend n'épuise pas les problèmes suscité s par l'initiative Google. "Se posent aussi les problèmes de critères du choix des œuvres retenues, de la constitution des corpus", fait remarquer M. Jeanneney, joint par téléphone. "Lorsqu'on recherche Victor Hugo dans la version bêta de Google Print (version provisoire du programme, déjà en ligne), on ne trouve qu'un seul titre en français." Le président de la BNF voit dans la pause annoncée par Google un signe de "l'efficacité collective" des Européens, qui se sont engagés dans un projet alternatif de bibliothèque universelle virtuelle, projet qui a reçu le soutien des chefs d'Etat comme de la Commiss! ion de Bruxelles, après les Journées européennes de la culture! , en mai. Pour M. Jeanneney, "il faut maintenant accélérer le rythme et éviter les enlisements bureaucratiques, notamment à Bruxelles, et bien faire valoir qu'il s'agit d'une entreprise européenne et pas de la France qui se dresse sur ses ergots" .

GOOGLE PRINT : testez vous-même vos termes de recherche.

Graffiti vient de mettre en place un nouveau service exclusif pour sa clientèle.
Lors de toute commande (en magasin ou par téléphone, mail, etc.) vous pouvez désormais demander d'être prévenu par e-mail de l'arrivée de votre livre.
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Des photos de la caravane du livre et de la lecture au Bénin (Novembre 2004)

Voici quelques photos prises à l'occasion de la caravane du livre organisée par l'A.I.L.F (association internationale des libraires francophones) au mois de novembre dernier.