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little-americaLe père et le fils se détestent. Le père se désole de la faiblesse et du manque d'ambition de son fils, et le fils rêve de tuer son père.
Lecteur, ne crois pas pour autant que ce livre soit sinistre. Il est au contraire très drôle, en portrait satirique de l'Amérique middle class des années 1970, matérialiste, conservatrice, faussement puritaine car obsédée par le sexe, et c'est important de le souligner, "
post guerre du Vietnam", avec une jeunesse qui rêve de passer à autre chose. Et en effet, le rêve d'Orville junior, fils d'Orville senior donc, est de s'établir comme pompiste dans l'immense station-service de Little America, un endroit où tout citoyen disposant d'une automobile finit par passer. On l'a compris, c'est loufoque, c'est déjanté, et c'est aussi très haletant, le livre se déroulant en de multiples scènes de quelques pages, mêlant la chronologie, et fonctionnant un peu comme un puzzle.

Les Editions Cambourakis ont le chic pour retrouver et publier quelques formidables écrivains américains quelque peu oubliés. C'est l'occasion ici de rappeler un livre qui nous avait enthousiasmés : Sale temps pour les braves, de Don Carpenter

Rob Swigart : Little America, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par François Happe, Cambourakis, 1015, 246p.

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Alors qu’il va fumer une dernière cigarette sur le trottoir de l’hôpital, Adam Zignelik sympathise avec un balayeur Noir en sortie conditionnelle. Contre toute attente, ce dernier devient son confident, le dépositaire que ce dernier témoin de l’Holocauste choisi pour raconter ce qu’il a toujours tu. Historien, il a recueilli des témoignages sonores inédits de rescapés des camps. Plusieurs histoires se croisent dans le New York d’aujourd’hui, interrogent le devoir de mémoire et deux formes d’ oublis insupportables, celui de la condition faites aux Juifs, et celle faites aux Noirs.

Elliot Perlman, La mémoire est une chienne indocile, 10/18, 2015, 792 p., 11,10 €.


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je-refuse-per-pettersonDeux amis d’enfance se croisent quarante ans après s’être perdus de vue. Le premier, mal parti dans la vie, a semble-t-il réussi, tandis que l’autre, à qui tout était promis, est contraint à la marginalisation. Dans un chassé-croisé entre passé et présent, l’auteur de « Pas facile de voler des chevaux » (Folio) revient sur les promesses non tenues de l’existence, sur le basculement du destin. Mais cette fois, au lieu de subir, chacun des personnages dira un jour « je refuse ». Justesse et sensibilité font de ce roman norvégien un hymne au libre-arbitre, douloureux, cruel souvent quand il s’agit de se dégager d’un sort imposé. « Je refuse », interroge subtilement aussi notre société froide qui impose un mode de fonctionnement, à l’opposé de nos aspirations profondes.

Per Petterson : Je refuse, traduit du norvégien par Terje Sinding, Gallimard (Monde entier), 2014, 272p.

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