Pour un premier roman, c’est un coup de maître ! John Irving a adoré cette radioscopie tragi-comique des Etats-Unis de 1968 au 11 septembre. Un jeune universitaire tente d’enseigner Shakespeare à des étudiants en marketing et se réfugie dans les jeux vidéos. Son roman est en panne mais l’éditeur lui réclame l’avance reçue. Or voilà qu’il reconnaît à la télévision sa mère, disparue de sa vie quand il avait 11 ans. Elle agresse un Gouverneur républicain. Son éditeur lui demande d’écrire sur elle… Jeux de miroirs, vérité et mensonges, rumeurs et vérités rythment intelligemment ce roman aussi attachant que subtil.
Nathan Hill, Les fantômes du vieux pays, Gallimard, 2017, 25,00 €.
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