La librairie Graffiti recevait Vladimir MAKANINE le 7 novembre 2005 à 20h. Longtemps contraint à l'exil intérieur, « le dernier des classiques » russes est revenu avec éclat au devant de la scène littéraire au temps de la Perestroïka. Il décrit la société russe actuelle qui, débarrassée de l'idéologie, a aussi évincé tout idéal. Un matérialisme sans âme que Vladimir Makanine compense par des livres admirables et par son amour des grands auteurs russes. Il a présenté « Le prisonnier du Caucase », paru récemment chez Gallimard. Entretien avec Sophie Creuz.